Nos spectacles

 L’inhabitée

durée : 3mn

Capture_linhabitee_03webproduction : LES 39 MARCHES

et l’aide de l’association Euroculture d’ALbas (Aude 11)

 

 

 

 

L_INHABITEE PDF en Français        L_INHABITEE_V2 PDF en Allemand et Français  

Poursuivant notre recherche sur les rapports du texte poétique mêlé à l’image et au corps, nous proposons une forme dense où les interactions troublent les perceptions, faisant naître un univers jubilatoire proche du rêve. Ce sont les mots de la poétesse Helga M. Novak, apatride étincelante d’une rude colère, qui jailliront : le déracinement, l’errance, le calme fragile, la paix éphémère, partir/rester, agissent comme une dialectique universelle impossible à résoudre.Pour visionnez un extrait (de l’installation à Albas)cliquez sur les l’images ci-dessous :

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separateur

UN CHEVAL HENNIT QUELQUE PART

« je suis entré dans le langage à la hache comme un bûcheron » Jospeh Delteil

durée : 35 mn

dossier PDF :
Cheval_dossier
ElectroV01
Production :
Les 39 Marches
& Océanides

n°2 1047989
n°3 1047990

Image_Cheval_FandF_01web

 IMAGES en mouvement, vibrations des cordes, projection du texte, c’est une grande partition qui se déploie, dans laquelle les mots et les sons, le corps de la chanteuse et les matières visuelles se mêlent, blocs sensibles enchevêtrés dans un même geste.
Glissant du minéral à l’organique, de l’éther à la tourbe, nous plions, ourlons les éléments : de ces perceptions troublées jaillissent des imaginaires jubilatoires et surréalistes.
Les thèmes réunissant les extraits poétiques sont le cycle de la vie, la place de l’homme dans l’univers et son lien à la nature. Une verte critique du monde moderne au passage et hop l’enfant fout le camp au galop…
Sur scène tout se transforme, glisse et se modifie comme dans un rêve; c’est le corps de la comédienne, sorcière ou fée, qui déclenche les séquences et interagit avec l’image. Toutes les vidéos sont projetées et manipulées en direct en lien étroit avec sa gestuelle, permettant une grande précision temporelle et libérant ainsi des espaces d’improvisation.
L’univers du conte populaire et de la chanson vient accentuer l’impression onirique et invite le spectateur à la dérive, bercé par les mots du poète.

extrait vidéo (3mn30)

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L’ Opéra Bétonnière

durée : 45 mn
 operaB_image1   26 août 2008 camion chargé d’enfants et de cartons nous partons laissant le béton à ses pensées concrètes ce matin vu la lune danser pour le soleil et le faire se lever comme un seul homme septembre nous sommes chiches en bol un violoncelle Philippe a bien emmené la tronçonneuse tronçonneuse en révision nouvel espace yeux dans joue dans soleil on se lève trop tôt jus de crabe serpillère je rate encore le chemin brûlure ça tire dans les bretelles crêpe mon nom est personne le gabier revient j’entends le grondement droit du camion le tartare dans les dents avale difficilement la bestiole et Z pleure en regardant le lapin dans l’assiette S chante cherche une phrase trou de mémoire j’vais m’faire un trou dans la tête attends j’vais t ‘chercher une pelle mais une pelle ça fait pas de trou F a un coup’coup’ et va couper à donf F râcle sa gorge et Z râle octobre envie d ‘éclater la guichetière réussi à dévier avec footing scions scions du bois Z reprend ses soupirs à fendre une bûche l’homme a failli laisser un oeil dans la colline pied gauche remis dans la godasse plie le long des lignes noires continues puis retrousse l’écorce dégage la pulpe en passant tes doigts noirs entre le coeur et le pourtour novembre réchauffe les pieds et l’âme braisée ah décembre le bois sèche janvier le poêle floute ôte moribonde et cale l’entier bien tenu les pneus les patates le miel de sapin de sapin l’homme flageole pisse contre la falaise mai ciste blanc ciste cotonneux urosperme de daléchamp coronille faux-jonc la jument de fafa et son petit poulain se sont barrés du pré l’homme gabier se transforme en acacias septembre idée d’un sacrifice à l’uzine les ongles de travers sur le banc blanc écaillé décembre j’ai vu le rosier janvier petit père petit père je n’arrive pas à y croire toujours pas d’eau février vive la cagette mars neige juin 43 cerises 43 cerises le brave n’est plus chaleur les fleurs sont lourdes août le gabier fait son crabe le compas sous le figuier tout et rien à la fois j’ai chanté sur le chemin de la dette et pas une bête ne m’a traversée dormi en flanc pic et boucle izard caillou cheminée bouses vent taureau blanc cendre.

 

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